Comment apprendre à gérer son éjaculation ?

Est-il possible d’apprendre à gérer son éjaculation ? La réponse en réalité est qu’on ne sait pas contrôler son éjaculation. Éjaculer est un réflexe du corps. Lorsqu’on sent qu’on va éjaculer, il n’y a pas un moyen de faire quelque chose. Cependant, il existe bel et bien des exercices, des techniques pour ne pas éjaculer trop vite et tenir longtemps. Découvrez-les en lisant cet article jusqu’au bout.

Comprendre le phénomène de l’éjaculation précoce

Pour apprendre à contrôler son éjaculation, il est important de comprendre ce qu’est l’éjaculation précoce et pourquoi on éjacule trop vite. Il faut savoir que l’éjaculation prématurée ou précoce n’est pas une maladie. C’est seulement un mauvais apprentissage de mauvaises habitudes qui sont prises.

Sur le plan médical, on parle d’une éjaculation précoce quand un homme arrive à éjaculer en moins de 4 minutes, que ce soit après une pénétration ou une masturbation. Cependant, on peut également parler d’éjaculation prématurée lorsqu’un homme craque plus tôt que ce qu’il aurait souhaité ou à un moment qu’il n’a pas décidé. Cela peut même être avant que sa partenaire jouisse ou atteigne l’orgasme. L’éjaculation précoce peut être due à un problème génétique ou à un problème psychologique. 

Apprendre à gérer son éjaculation

Voici quelques moyens pour apprendre à gérer son éjaculation.

Se libérer de l’addiction à la pornographie

L’addiction au porno crée des complexes et faire éjaculer très vite. Regarder la pornographie très fréquemment va provoquer de très grandes excitations, mais n’entraîne pas forcément le contrôle. Ce n’est pas une mauvaise chose de s’exciter parfois avec de la pornographie. Mais cela peut créer des blocages dans votre vie sexuelle avec votre partenaire. Il est important de ne pas regarder que de la pornographie pour être excité. Ne pas tomber dans l’addition à la pornographie pour ne plus être précoce.

Se masturber différemment

La masturbation est jugée bénéfique au corps humain. Toutefois, il faut savoir se masturber. Une masturbation très vite faite est finalement très mal faite. Une masturbation pratiquée juste pour vite se soulager ou par peur d’être surpris ou par manque d’intimité, finit par causer plus de dégâts.

Pour cela, vous devez apprendre ou réapprendre à vous masturber correctement. Se masturber seul, c’est pouvoir faire l’amour avec soi-même. Cela vous permet de comprendre à quel moment vous approchez le plaisir. Lorsqu’on habitue son corps à vite éjaculer en se masturbant, en acte sexuel, on risque d’éjaculer en quelques minutes de pénétration.

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Il faut donc apprendre à prendre son temps et à ne pas vite se vider. Il faut se masturber de manière lente et maîtriser afin d’apprendre à son corps à ne pas éjaculer trop vite. Masturbez-vous de temps à autre pour apprivoiser votre corps et lui apprendre à ne pas jouir trop vite.

Apprendre à respirer par le ventre

Respirer joue sur le fait que vous allez vite éjaculer ou non. En réalité, lorsqu’on veut éjaculer, on respire de plus en plus vite. Alors, apprendre à respirer que ce soit en se masturbant ou en ayant des relations sexuelles, va modérer l’excitation sexuelle. Ainsi, vous pourrez tenir plus longtemps. Apprendre à respirer par le ventre va vous aider à contrôler votre excitation.

Contrôler son excitation sexuelle

Pour apprendre à éjaculer moins vite, il faut commencer par contrôler son excitation sexuelle. Il faut s’arrêter, respirer, prendre une pause lorsqu’on sent que l’excitation devient extrêmement intense. Il ne faut pas attendre que vienne l’excitation. À ce moment-là, il est déjà beaucoup tard. Pour remédier à cela, apprenez à avoir une bonne fréquence d’éjaculation. Ne restez pas plusieurs jours, voire des semaines sans éjaculer. Par ailleurs, vous devez prendre votre temps dans les préliminaires afin d’habituer votre corps à l’excitation sexuelle.

Choisir le bon moment de la pénétration

Ne pénétrez pas en tant trop excité, autrement, vous éjaculerez trop vite. Lorsque vous pénétrez, faites un arrêt, prenez votre temps pour respirer calmement du ventre et laissez redescendre une excitation trop intense. Même si vous souhaitez vite donner du plaisir à votre partenaire, il faut savoir qu’une femme a besoin de temps pour arriver à l’orgasme.

Par conséquent, au départ de la pénétration, il faut vraiment prendre votre temps et aller très lentement afin de vous habituer à l’excitation sexuelle. Une fois que vous êtes habitué, vous pouvez vous permettre d’aller plus vite. Mais pour cela, vous devez être capable de vous habituer à rester un certain temps dans le vagin sans éjaculer.

Éjaculer prématurément n’est pas une fatalité. Avec de l’entraînement, il est tout à fait possible d’apprendre à gérer son éjaculation. En vous exerçant, vous allez pouvoir mieux gérer votre excitation et ainsi maîtriser le moment où vous éjaculerez. Cela demande de la patience, de la persévérance et surtout de l’exercice.

Approches complémentaires : rééducation et techniques neuro‑sensorielles

Au-delà des conseils comportementaux classiques, des méthodes basées sur la physiologie et la rééducation peuvent apporter un vrai complément. En travaillant la rééducation pelvienne (renforcement et relâchement contrôlé des muscles du plancher pelvien), on améliore la capacité d’inhibition et la modulation du réflexe génital. L’utilisation de protocoles de biofeedback permet de visualiser l’activité musculaire et d’apprendre une meilleure coordination entre contraction et relâchement : cette rétroaction sensorielle accélère la plasticité neuronale et la reprise de contrôle volontaire. Des exercices progressifs axés sur la proprioception et la perception interoceptive renforcent la conscience corporelle et réduisent les réactions automatiques. Ces techniques, souvent proposées en rééducation, ciblent la musculature pubo‑coccygienne et le tonus périnéal sans recourir à des solutions médicamenteuses.

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Parallèlement, des approches cognitives et sensorielles — comme la thérapie comportementale axée sur la gestion d’impulsions et des exercices de pleine conscience ciblés sur la perception des sensations génitales — peuvent compléter la prise en charge. L’intégration d’un protocole structuré associant entraînement musculaire, exercices de focalisation attentionnelle et suivi progressif augmente les chances d’amélioration durable du contrôle. Pour s’informer davantage et découvrir des ressources et retours d’expérience sur ces méthodes, consultez le webmag d’information Liberty Club. Si les difficultés persistent, la consultation d’un professionnel spécialisé en rééducation ou en sexothérapie permet d’obtenir un bilan personnalisé et un accompagnement sur mesure.

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