Se satisfaire tout seul est un engagement que l’on qualifie souvent de triomphal ; or vienne le temps où on ne peut plus s’en passer. Si vous êtes en train de lire cet article, c’est que vous ou votre partenaire trouvez progressivement que la dépendance à la masturbation crée des effets néfastes à votre situation actuelle. Alors, sans plus tarder trouvez les explications à votre situation pour se libérer.
Les effets néfastes de la masturbation
En aucun cas, la masturbation n’est jugée néfaste à l’anatomie humaine. C’est au niveau psychique que les conséquences sont plus ressenties. Bien que cela permet d’être satisfaite et de s’aimer soi-même ; à certain niveau notamment lorsqu’on est dépendant, cela nuira prochainement à votre vie de couple. Parmi les addictes à cet onanisme, on en compte tellement qui deviennent impuissant(e)s, ont des difficultés à éjaculer, poursuivent leur vie trop solitaire et perdent la douceur dans leur relation sexuelle. Si ces cas sont le vôtre, ou apparaissent peu à peu dans votre quotidien, voici quelques astuces à votre portée.
Comprendre le cycle de la production de la dopamine
La masturbation conduit souvent à un orgasme, le niveau tant cherché pour se jouir dans une relation sexuelle. Par ailleurs, lorsqu’on arrive à jouir, notre cerveau libère une hormone appelée « dopamine » qui est responsable de la satisfaction. Or, notre corps ne distingue pas une relation sexuelle avec un partenaire d’une masturbation. À force d’être satisfait soi-même, on aura tendance à obliger son partenaire de faire des efforts énormes. Dans le cas contraire, on aura du mal à jouir et on rechute vers l’autophilie.
Se priver d’une excitation difficile
La masturbation, toujours sans partenaire conduit à s’accompagner d’un plaisir visuel ou inerte qui prend progressivement un certain niveau en voulant bannir la banalité. Pour dire simple, on revoit tant de films pornographiques différents d’un moment à un autre ou on invite des sextoys de diverses fonctionnalités. C’est une pratique à réduire graduellement pour qu’à la prochaine relation sexuelle, vous réagissiez de la même manière qu’une personne en couple. Videz vos stockages de données, jetez vos sextoys et faites appel à un thérapeute pour vous accompagner si nécessaire.
Ne pas rester seul
Le sentiment de solitude est le facteur primordial de la masturbation. D’un côté, on se retrouve seul, car on a des difficultés à se mettre en couple et de l’autre, la quiétude parait comme un environnement sécuritaire pour se masturber. Il faut alors remplacer les moments de la masturbation par d’autres activités comme du sport, sortir avec des amis, et pourquoi pas rechercher votre âme sœur.
Stratégies pratiques pour casser la compulsion
En complément des conseils déjà évoqués, il est utile d’adopter une approche structurée centrée sur le sevrage progressif et la gestion des déclencheurs. Commencez par cartographier les moments où l’envie survient (fatigue, ennui, stress) et remplacez progressivement la conduite par des routines alternatives : exercices de respiration diaphragmatique, lecture ciblée, ou une activité manuelle qui mobilise la motricité fine. Ces substitutions visent à rompre l’automatisme et à favoriser la plasticité cérébrale en créant de nouveaux circuits d’habitude. Des techniques de biofeedback ou des exercices de relaxation peuvent aider à réduire l’intensité des pulsions et à améliorer la gestion du stress, tandis qu’un suivi régulier d’un journal d’impulsion permet d’identifier les patterns et de mesurer les progrès.
Par ailleurs, travailler l’intimité et la qualité des interactions est essentiel : instaurer une communication transparente avec un partenaire, explorer ensemble des scripts relationnels moins centrés sur la performance, et expérimenter la pleine présence grâce à la pleine conscience. Si la compulsivité perdure, envisagez des modalités complémentaires comme des groupes de parole ou une rééducation comportementale spécifique axée sur la sexualité (exercices de contrôle des envies, planification d’activités de remplacement). Ces démarches s’inscrivent dans une stratégie globale qui privilégie le renforcement positif et l’autonomie plutôt que la culpabilité. Pour approfondir ces pistes et trouver des ressources et témoignages, vous pouvez consulter le webmag d’information Chat Adulte, qui propose des articles et des guides pratiques sur la santé sexuelle et le bien‑être relationnel.
